Certains avaient déjà lu la première version intitulée "Chapitre 1 sans titre". J'aimais bien le concept de l'histoire, donc j'ai décidé de la reprendre. La suite sera improvisée à peu près à 90% et ne sera qu'une avalanche de conneries. J'espère que vous aimerez et j'attends vos avis! ~
Prologue
Vous connaissez certainement tous Cupidon. Vous savez, il est généralement présenté en tant que petit ange tout nu qui vous rend amoureux en vous tirant une flèche en plein cœur. Eh bien croyez-moi, ce Stupidon est un vrai sadique.
Ah... que dites-vous? Oh, bien sûr, où sont passées mes manières? Mon modeste nom est Marius Aequiem. Jeune étudiant en lettres classiques, je brille à la fois par mon charme ténébreux et ma beauté stupéfiante. Mes perspectives d'avenir sont assez positives: en effet, mon milliardaire de père a décidé de me nommer, dans trois ans, PDG de son entreprise d'enchères, prédominante sur le marché depuis deux générations. Comme vous voyez, il ne s'agit pas de grand-chose.
A présent, vous vous demandez certainement ce que Stupidon vient faire dans mon histoire. Tout a commencé il y a une heure. Avec mon meilleur ami Lucien - qui n'est pas aussi charmant et élégant que moi -, j'avais fait un pari: celui qui parvenait à boire le plus de bouteilles d'eau en une minute pourrait demander au perdant ce qu'il voudrait. Ayant sous-estimé la taille de l'estomac de mon adversaire, j'ai perdu d'un litre. Résultat, mon ami qui en a marre de me voir toujours aussi charmant et élégant, a exigé de moi... ah, la honte...
C'est ainsi que je me suis retrouvé dans le salon de Lucien, déguisé en travesti et lui baisant les pieds en hurlant comme une femelle hystérique en chaleur des paroles dignes d'un grotesque film porno.
Et c'est pile à ce funeste instant de ma vie que la porte s'est ouverte, et qu'est entrée la jeune fille la plus ravissante qui m'ait jamais été donné de rencontrer. Un modeste bonnet A certes, mais un visage angélique, de longs cil entourant de magnifiques yeux noisette et, tombant jusqu'en bas de son do, une cascade de soyeuses boucles d'un blond si... blond?
Lucien bondit du canapé et s'empressa de prendre la valise que tenait la nouvelle arrivante avant de lui donner une tape amicale dans le dos.
"Olivia!, s'exclama-t-il . Je sais que t'as le double des clefs de mon appart vu que tu vas t'installer ici, mais je t'attendais pas avant la semaine prochaine!"
Elle sourit et, tandis qu'elle enlevait sa veste rouge, je me rendis compte qu'elle ne m'avait pas encore aperçu et que c'était le moment pour sauver ma dignité en me cachant derrière le canapé sans être remarqué. Mais juste au moment où je me mettais à l'abri, la dénommée Olivia toussota:
"Au fait, Lucien... En arrivant, j'ai cru entendre des voix provenant de chez toi. Si tu as des invités et que je dérange, je peux repartir faire un tour en ville..."
Mon sang se glaça lorsque je vis un large sourire s'étirer sur les lèvres de mon meilleur ami. Non... le traître n'allait pas oser...
"Marius mon pote!, s'exclama-t-il avec une sympathie exagérée. Ne fais pas le timide en restant planqué derrière le canapé! Je te présente ma cousine Olivia, qui fréquentera notre classe dès la rentrée!"
Tandis que je tentais de ravaler le pulsions meurtrières qui me submergeaient, je décidai de ne pas quitter mon refuge et cherchai un moyen pour les faire partir.
"Je... je suis en train de faire une crise d'épilepsie et je ne veux voir personne!", tentai-je d'une vois craintive.
En vain. J'entendis le claquement de talon se rapprocher de ma cachette et un doux parfum à la vanille vint griser mes neurones. Stupidon choisit ce moment stratégique pour décocher sa flèche. Sous ce coup tiré en plein cœur, je perdis l’équilibre et me cognai la tête dans la table basse à côté de moi. Olivia s'arrêta net et je levai misérablement mes sublimes yeux vers elle.
Oui, en temps normal, je suis toujours un jeune Apollon très séduisant et distingué. Mais le jour où l'amour de ma vie posa pour la première fois son regard sur moi, je n'étais qu'un con à genoux par terre, le nez en sang et en caleçon rose bonbon avec rouge à lèvres assorti.
Ah... que dites-vous? Oh, bien sûr, où sont passées mes manières? Mon modeste nom est Marius Aequiem. Jeune étudiant en lettres classiques, je brille à la fois par mon charme ténébreux et ma beauté stupéfiante. Mes perspectives d'avenir sont assez positives: en effet, mon milliardaire de père a décidé de me nommer, dans trois ans, PDG de son entreprise d'enchères, prédominante sur le marché depuis deux générations. Comme vous voyez, il ne s'agit pas de grand-chose.
A présent, vous vous demandez certainement ce que Stupidon vient faire dans mon histoire. Tout a commencé il y a une heure. Avec mon meilleur ami Lucien - qui n'est pas aussi charmant et élégant que moi -, j'avais fait un pari: celui qui parvenait à boire le plus de bouteilles d'eau en une minute pourrait demander au perdant ce qu'il voudrait. Ayant sous-estimé la taille de l'estomac de mon adversaire, j'ai perdu d'un litre. Résultat, mon ami qui en a marre de me voir toujours aussi charmant et élégant, a exigé de moi... ah, la honte...
C'est ainsi que je me suis retrouvé dans le salon de Lucien, déguisé en travesti et lui baisant les pieds en hurlant comme une femelle hystérique en chaleur des paroles dignes d'un grotesque film porno.
Et c'est pile à ce funeste instant de ma vie que la porte s'est ouverte, et qu'est entrée la jeune fille la plus ravissante qui m'ait jamais été donné de rencontrer. Un modeste bonnet A certes, mais un visage angélique, de longs cil entourant de magnifiques yeux noisette et, tombant jusqu'en bas de son do, une cascade de soyeuses boucles d'un blond si... blond?
Lucien bondit du canapé et s'empressa de prendre la valise que tenait la nouvelle arrivante avant de lui donner une tape amicale dans le dos.
"Olivia!, s'exclama-t-il . Je sais que t'as le double des clefs de mon appart vu que tu vas t'installer ici, mais je t'attendais pas avant la semaine prochaine!"
Elle sourit et, tandis qu'elle enlevait sa veste rouge, je me rendis compte qu'elle ne m'avait pas encore aperçu et que c'était le moment pour sauver ma dignité en me cachant derrière le canapé sans être remarqué. Mais juste au moment où je me mettais à l'abri, la dénommée Olivia toussota:
"Au fait, Lucien... En arrivant, j'ai cru entendre des voix provenant de chez toi. Si tu as des invités et que je dérange, je peux repartir faire un tour en ville..."
Mon sang se glaça lorsque je vis un large sourire s'étirer sur les lèvres de mon meilleur ami. Non... le traître n'allait pas oser...
"Marius mon pote!, s'exclama-t-il avec une sympathie exagérée. Ne fais pas le timide en restant planqué derrière le canapé! Je te présente ma cousine Olivia, qui fréquentera notre classe dès la rentrée!"
Tandis que je tentais de ravaler le pulsions meurtrières qui me submergeaient, je décidai de ne pas quitter mon refuge et cherchai un moyen pour les faire partir.
"Je... je suis en train de faire une crise d'épilepsie et je ne veux voir personne!", tentai-je d'une vois craintive.
En vain. J'entendis le claquement de talon se rapprocher de ma cachette et un doux parfum à la vanille vint griser mes neurones. Stupidon choisit ce moment stratégique pour décocher sa flèche. Sous ce coup tiré en plein cœur, je perdis l’équilibre et me cognai la tête dans la table basse à côté de moi. Olivia s'arrêta net et je levai misérablement mes sublimes yeux vers elle.
Oui, en temps normal, je suis toujours un jeune Apollon très séduisant et distingué. Mais le jour où l'amour de ma vie posa pour la première fois son regard sur moi, je n'étais qu'un con à genoux par terre, le nez en sang et en caleçon rose bonbon avec rouge à lèvres assorti.