FalledenyaTitre: Falledenya
Statut: Terminé Genre: Roman - conte de fées, fantastique, intrigue Langue: français Je suis en train de corriger le manuscrit, il sera bientôt disponible en volume relié dans ma boutique en ligne! __________________________________________________ Couverture pour le roman (à gauche) 01/05/13 - 3h __________________________________________________ |
Et voilà le trailer sur lequel j'ai travaillé pendant plus d'un mois afin de présenter l'histoire de manière originale~ N'oubliez pas de changer en HD pour mieux apprécier ♥ |
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Prologue
La princesse aux cheveux d’or somptueusement accoutrée se laissa tomber
à genoux devant le grand miroir aux contours finement ciselés. Son reflet lui
renvoya son visage ruisselant de larmes, ses yeux rougis, son allure misérable
tandis qu’elle cherchait de l’air avec difficultés. Elle paraissait si
pitoyable qu’elle sanglota de plus belle, incapable de se ressaisir. Pourquoi
le destin s’acharnait-il tant contre elle ? D’innombrables images vinrent
s’entrechoquer dans son esprit, elle se prit la tête entre les mains en
hoquetant. Elle avait l’impression que son cœur allait éclater…
Peu à peu, la jeune fille se calma. Tentant de retrouver un semblant de dignité, elle se redressa et essuya avec la manche de sa robe ses joues trempées par les larmes. La vision qui s’offrait à elle dans le miroir ne s’améliora cependant pas pour autant. Elle avait toujours cet air aussi éploré et perdu.
Subite colère. La princesse se rua sur la glace et lui asséna un violent coup dans lequel elle mit toute sa hargne, tout son désespoir, tous ces sentiments qu’elle avait gardés enfouis au fond de son être et qui à présent faisaient surface tel un ouragan dévastant tout sur son passage.
Avec un grand fracas, le miroir se brisa en mille morceaux qui tombèrent au sol. Au beau milieu de ces fragments de verre luisant, la princesse poussa un long soupir. Elle ne se souciait pas de son bras droit en sang. Elle ne ressentait plus aucune douleur. Il n’y avait que cette immense sensation de vide... Il fallait qu’elle se rende à l’évidence. Elle avait tout perdu, et plus rien ne lui importait.
« C’est si injuste…, murmura-t-elle. Pourquoi moi ? Si seulement j’avais le pouvoir de décider moi-même de ma destinée… Si je le pouvais, je referais le monde tel que je l’entends. Les puissants ne pourraient plus imposer leurs lois aux plus faibles, je ferais en sorte que tous puissent cohabiter paisiblement, il n’y aurait plus de traîtres ou d’escrocs pour causer le malheur des gens. J’érigerais un monde à mon image, un monde parfait, et le peuple me serait reconnaissant pour tout ! Ah ! Si seulement j’avais le pouvoir de changer le monde ! »
A peine eut-elle prononcé ces paroles que tout bascula. Une rafale de vent s’éleva, et le décor s’estompa lentement, disparaissant dans un épais brouillard. Prenant peur, la princesse poussa un cri d’effroi. Malaise. Elle s’affala lourdement sur le sol, au beau milieu des débris de glace maculés de son sang. Puis survint le néant.
La princesse ouvrit les yeux. Elle se trouvait dans une vaste salle dont les murs étaient entièrement recouverts d’étagères remplies de livres aux reliures de cuir toutes identiques. Disposés à travers toute la pièce, d’innombrables chandeliers dorés éclairaient les lieux. Il y avait au centre un majestueux pupitre de marbre immaculé, surélevé sur une estrade reliée par un long tapis carmin à une grande porte en bois blanc aux bordures dorées. La jeune fille jeta des regards autour d’elle, suspicieuse. Il n’y avait plus aucune trace de fragments de verre, son bras ne portait plus une égratignure.
La beauté aux cheveux d’or se dirigea finalement vers l’une des grandes fenêtres aux vitres teintées qu’elle ouvrit. Dehors, il faisait noir, si noir qu’elle ne pouvait rien distinguer aux alentours. C’était comme si le ciel avait revêtu un manteau sombre, engloutissant à la fois la lune, les étoiles et le soleil, plongeant le monde dans la pénombre la plus totale. Les doigts de la princesse se crispèrent sur le rebord de la fenêtre. Tandis qu’elle fixait le néant de ses grands yeux bleus, elle prononça d’un air hautain :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut, projetant sa clarté sur des terres totalement arides et désertes.
Peu à peu, la jeune fille se calma. Tentant de retrouver un semblant de dignité, elle se redressa et essuya avec la manche de sa robe ses joues trempées par les larmes. La vision qui s’offrait à elle dans le miroir ne s’améliora cependant pas pour autant. Elle avait toujours cet air aussi éploré et perdu.
Subite colère. La princesse se rua sur la glace et lui asséna un violent coup dans lequel elle mit toute sa hargne, tout son désespoir, tous ces sentiments qu’elle avait gardés enfouis au fond de son être et qui à présent faisaient surface tel un ouragan dévastant tout sur son passage.
Avec un grand fracas, le miroir se brisa en mille morceaux qui tombèrent au sol. Au beau milieu de ces fragments de verre luisant, la princesse poussa un long soupir. Elle ne se souciait pas de son bras droit en sang. Elle ne ressentait plus aucune douleur. Il n’y avait que cette immense sensation de vide... Il fallait qu’elle se rende à l’évidence. Elle avait tout perdu, et plus rien ne lui importait.
« C’est si injuste…, murmura-t-elle. Pourquoi moi ? Si seulement j’avais le pouvoir de décider moi-même de ma destinée… Si je le pouvais, je referais le monde tel que je l’entends. Les puissants ne pourraient plus imposer leurs lois aux plus faibles, je ferais en sorte que tous puissent cohabiter paisiblement, il n’y aurait plus de traîtres ou d’escrocs pour causer le malheur des gens. J’érigerais un monde à mon image, un monde parfait, et le peuple me serait reconnaissant pour tout ! Ah ! Si seulement j’avais le pouvoir de changer le monde ! »
A peine eut-elle prononcé ces paroles que tout bascula. Une rafale de vent s’éleva, et le décor s’estompa lentement, disparaissant dans un épais brouillard. Prenant peur, la princesse poussa un cri d’effroi. Malaise. Elle s’affala lourdement sur le sol, au beau milieu des débris de glace maculés de son sang. Puis survint le néant.
La princesse ouvrit les yeux. Elle se trouvait dans une vaste salle dont les murs étaient entièrement recouverts d’étagères remplies de livres aux reliures de cuir toutes identiques. Disposés à travers toute la pièce, d’innombrables chandeliers dorés éclairaient les lieux. Il y avait au centre un majestueux pupitre de marbre immaculé, surélevé sur une estrade reliée par un long tapis carmin à une grande porte en bois blanc aux bordures dorées. La jeune fille jeta des regards autour d’elle, suspicieuse. Il n’y avait plus aucune trace de fragments de verre, son bras ne portait plus une égratignure.
La beauté aux cheveux d’or se dirigea finalement vers l’une des grandes fenêtres aux vitres teintées qu’elle ouvrit. Dehors, il faisait noir, si noir qu’elle ne pouvait rien distinguer aux alentours. C’était comme si le ciel avait revêtu un manteau sombre, engloutissant à la fois la lune, les étoiles et le soleil, plongeant le monde dans la pénombre la plus totale. Les doigts de la princesse se crispèrent sur le rebord de la fenêtre. Tandis qu’elle fixait le néant de ses grands yeux bleus, elle prononça d’un air hautain :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut, projetant sa clarté sur des terres totalement arides et désertes.